jeudi 13 octobre 2011

Notre maison sur l'eau est passée à la télévision


Enfin nous avons retrouvé le reportage de la sympathique équipe de France 3 Aquitaine le jour de notre installation sur la Garonne à Bordeaux. C'était la première fois que nous passions à la télévision. Dommage que Ferdinand était déjà parti à l'école.

PANORAMA DE NOTRE MAISON SUR L'EAU DU LEVER DU JOUR A LA TOMBEE DE LA NUIT






CARNET DE BORD DE LA FAMILLE LABORDE / 9ème JOUR : PETITE FETE ENTRE AMIS

Depuis quelques jours nos nuits sont pluvieuses, du moins le croyons-nous, les coefficients augmentent et entraînent des accélérations notables du cours de l'eau. On croirait entendre une pluie diluvienne s'abattre sur la maison. Comme dit Lucien "on dirait qu'il pleut au-dessous et au-dessus". L'eau est partout. Pour la première fois nous pouvons voir des pierres, comme des petites îles de cailloux à la base des piles du pont.
Nous sommes heureux de remarquer que notre île attire de nouveaux habitants : abeilles, frelons, araignées nous rendent visite et même une petite motte de terre a surgi du gazon : une taupe se joindrait-elle à nous ?
Cousin Jérôme vient confirmer une constatation de Lucien : au début de l'étale, le courant de surface va en amont alors qu'en profondeur, il va en aval. Une bizarrerie de plus de la Garonne, esprit de contradiction ?
Ferdinand, toujours inventif, a imaginé une nouvelle méthode de pêche : la balance-cerf volant. Pendant que Gilles réfléchit à la conception technique, Lucien établit le plan. Nous sommes fiers de notre fiston.
19h. Le constat des pêcheurs est sans appel : toujours aucun poisson au bout de la ligne.
20h. Pour la première fois depuis le début de notre installation, des amis viennent à bord. Repas autour du barbecue, initiation à la pêche à la crevette, panorama d'exception. Ils ont visiblement du mal à repartir. Le pouvoir de séduction et d'attraction de la Garonne est immédiat. Peut-être de nouveaux voisins en perspective ? Et pourquoi pas ?
la famille Laborde


Aujourd'hui, c'est mercredi. J'ai pu passer l'après-midi chez moi. Mauriac commence à parler comme sa mère mais il a du mal.
Après le repas de midi, c'est livre + chaise-longue + pont de pierre en face : le bonheur !
J'ai pêché, mais comme j'ai oublié que la marée change, quand je m'en suis rendu compte, tout mon fil s'était cassé entièrement, Ça m'a grave saoulé. Maintenant je crois que la pêche c'est mort. Dommage !

Ferdinand

Sous son air décontracté, Gilles devient maniaque quand il s'agit de l'entretien de son gazon !

Une taupe dans notre jardin ? Bizarre, bizarre...